replique montre

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quinta-feira, 6 de julho de 2017

IWC: Portofino 5251

Je dois avouer que j'ai assouvi un vieux fantasme il y a quelques mois: faire rentrer dans ma collection l'IWC Portofino 5251. J'ai toujours adoré cette montre, unique en son genre. Tout d'abord, je suis sous le charme des montres à phases de lune sans quantième. Elles ont un je-ne-sais-quoi, en proposant comme unique complication un affichage qui n'est pas utile au quotidien mais qui renforce leur pouvoir de séduction. Et lorsque cette complication est lente et poétique, c'est presque notre relation par rapport au temps qui est transformée.

L'IWC Portofino 5251 occupe une place à part au sein de la catégorie de ces montres pourtant relativement rares. Elle peut même être considérée comme un véritable ovni dans l'histoire d'IWC et pour plusieurs raisons. Elle a joué tout d'abord un rôle important dans l'histoire de la manufacture de Schaffhausen puisqu'elle fut la première Portofino. Même si la collection d'aujourd'hui lui ressemble peu, la Portofino 5251 permit à IWC de se positionner sur un créneau plus raffiné et élégant. La finesse des aiguilles, l'organisation du cadran en émail avec les deux sous-cadrans alignés horizontalement, la finesse de la lunette, le magnifique ciel étoilé du disque de la lune, les cornes étroites et courtes, tous ces points lui donnent un côté très distingué, voire précieux et presque... féminin!


Et pourtant, le diamètre de la montre (46mm) n'évoque pas à proprement parler cette délicatesse. La volonté d'IWC était à travers cette pièce d'avoir une montre de poche... au poignet. L'objectif est atteint car la couleur et l'ouverture du cadran accentuent même la perception de la taille! Le boîtier en or jaune n'en demeure pas moins fin et compte tenu de son diamètre, la Portofino 5251 recrée l'effet oeuf sur le plat. Généralement, je n'aime pas ce déséquilibre des proportions. Mais sur cette montre, cela passe comme par enchantement!

La beauté du cadran est incontestablement un des atouts de la Portofino 5251. Il est épuré et met en valeur le somptueux disque en aventurine sur lequel est positionné la lune. Le spectacle offert par le ciel étoilé ne nous fait même pas regretter la disparition de l'astre le jour de nouvelle lune. L'inscription classique du nom de la marque et de sa ville, en toutes lettres, contribue également à la réussite de ce cadran proche de la perfection. Sa qualité d'exécution est irréprochable et la finesse des chiffres romains se marie idéalement avec les aiguilles. Il était important d'obtenir un tel degré de qualité compte tenu de l'ouverture du cadran dans le contexte d'un boîtier très large: le moindre défaut aurait été immédiatement visible.


L'organisation du cadran spécifique avec les deux sous-cadrans alignés horizontalement est due au fait qu'une rotation de 90 degrés a été appliquée au calibre 9521 animant la Portofino 5251  afin de positionner la couronne à 3 heures. Ce mouvement est assurément le point fort de la montre. Evolution du calibre 95 avec notamment le rajout d'un incabloc et de la complication, il ne cache nullement ses origines des années 20. Ce calibre de montre de poche occupe donc généreusement le boîtier... ou pour être plus précis, le diamètre du boîtier a été défini en fonction de la taille du mouvement. La montre qui est rentrée dans ma collection fait partie de la seconde génération de la 5251 et offre ainsi un fond transparent permettant de profiter de la vue spectaculaire sur le calibre.


Même si la finition décorative n'est pas du niveau d'une montre de haute horlogerie, le calibre propose un véritable festin pour les yeux grâce à sa taille, son architecture, sa finesse (sa hauteur n'est que de 4,15mm), son rendu doré sans oublier le charme inhérent aux mouvements à basse fréquence (2,5hz). Le tic-tac est extrêmement audible et il m'arrive très fréquemment de coller la montre contre l'oreille! La réserve de marche est de 48 heures ce qui oblige à un remontage quotidien. Sur ce point, je touche la principale faiblesse de la montre. La couronne est petite et le remontage n'est pas aisé! Les sensations ne sont pas celles provoquées par une Lange, c'est le moins que l'on puisse dire... mais au bout de l'effort, le réconfort!


Porter la Portofino 5251 procure en effet énormément de plaisir. De façon surprenante, malgré sa taille, elle se pose idéalement sur le poignet. Elle dégage une forte présence au poignet tout en restant raffinée. Et immanquablement, mon regard est attiré à droite, vers le sous-cadran de l'affichage des phases de lune. Le verre Plexiglas contribue également par sa forme à la réussite esthétique de l'ensemble.

L'histoire de cette montre est un peu particulière. Elle fut en effet produite sur une très longue période, du début des années 80 à la fin des années 90. Sa production étant estimée à 10 pièces par an, le nombre total de Portofino 5251 serait inférieur à 200. Sa taille, son style délicat, peut-être en contradiction avec l'image d'IWC ne lui ont pas permis de rencontrer un grand succès commercial pendant ces années de production. Pour être plus direct, peu de clients en voulaient. Et comme c'est souvent le cas dans l'horlogerie, elle est devenue maintenant une des montres IWC les plus recherchées.
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